J’ai couru mon premier semi-marathon avec le Marseille-Cassis, sans trop m’entraîner et le résultat a été correct mais j’aurais pu mieux m’en sortir. 

Je te raconte comment s’est passée ma course ! C’était en 2017, je ne courais pas trop à cette époque, je pratiquais essentiellement des sports de combat. 


Pourquoi courir un semi-marathon ?

Je ne suis pas un gros coureur, mais je me suis retrouvé sur le semi-marathon Marseille-Cassis et je te raconte ça !


Mon programme sportif à l'époque

Je m’entraînais une dizaine d’heures par semaine en boxe thaï et arts martiaux mixtes (pas mal de sol). La course à pied me servait de balade pour m’aérer un peu de temps en temps, je courais donc une à deux fois par semaine. 

Cette année c’était aussi l’année du bac, où j’ai dû faire un 3*500mètres en novembre 2016. 


L’épreuve du demi-fond n’a pas été un bon moment pour moi, très sportif, je n’avais jamais vraiment fait de course à pied. J’ai fait mes 500 mètres en 1 :40, j’étais avec les meilleures filles, ce qui était un peu vexant pour moi. Je n’ai pas de problème à avoir le niveau d’une fille attention, mais être vu comme le garçon mauvais en course par mes camarades me plaisait moins. 

Cette épreuve m’a donc motivé à m’entraîner et à me mettre à la course à pied. 


Mes débuts en course à pied

Alors, le reste de cette année m’a permis de me mettre à la course à pied pour de vrai. C’est ainsi que je me suis retrouvé à participer à un trail de … 26km et 1800 mètres de dénivelé positif. 

Je n’avais pas encore la notion des distances, j’avais de bons repères en natation, en course pas vraiment. Ce trail n’a pas été très drôle, mais c’est un bon souvenir, je t'en parle ici


L’été de cette année, après mon bac, je suis parti randonner 1 mois dans les Pyrénées, au retour je me suis mis à m’entraîner régulièrement en course à pied. Et puis en septembre, je suis rentré en classe préparatoire. 

J’avais en idée les concours d’écoles militaires et je me suis donc entraîner très durement en course à pied pendant 2 ans. Je suis entré en classe préparatoire au lycée militaire d'Aix. En octobre, on m’a proposé de participer à la course Marseille-Cassis en échange de la gestion des sas. 


Comment je me suis retrouvé à courir un semi-marathon ?

En gros on m’offrait une place pour tenir une barrière pendant 30 minutes, j’ai évidemment dit : « oui » ! Si tu es du Sud, tu dois savoir que les places de cette course valent cher et partent très vite ! 

J’ai eu un mois pour me préparer, je ne me suis pas préparé… En fait, j’ai continué à m’entraîner spécifiquement pour du demi-fond et pour accroître ma VMA. Je me suis donc bien entraîné, mais pas pour un semi-marathon. 


Je ne savais pas vraiment gérer mon allure et je suis arrivé à la course sans trop savoir à quoi m’attendre. La semaine avant la course, j’ai fait quelques derniers entraînements sans trop me fatiguer. 

La veille, j’avais préparé mon sac, j’étais prêt à partir. J’avais une paire d’Asics et un petit sac de trail avec de l’eau et trois trucs à manger. 



Mon premier semi-marathon

Je te raconte en détails ma course et mes difficultés !


Mon Marseille-Cassis

Le matin de la course, j’avais rendez-vous avec un ami dans Marseille à 6h pour récupérer mon dossard et qu’on m’explique ce qu’il fallait faire pour le départ de la course. J’ai été déposé sur le départ de la course, sur l’avenue du Prado, avec d’autres jeunes de mon âge. 

Nous avons mis en place des banderoles pour former les sas de départ, puis nous avons beaucoup attendu. Les participants sont progressivement arrivés, il y avait beaucoup de monde. 

Courir le semi de Marseille-Cassis


La course a démarré vers 9h, le premier sas est parti, puis chaque sas partait avec 15 minutes d’écart. Je suis parti avec mon camarade dans le sas 1h45, mais je devais tenir la barrière du sas 2h, je suis donc partie en queue de sas. 


Le départ de la course

Le début de la course était sympa, je suis bien parti en doublant beaucoup de monde, et j’ai perdu mon camarade de course. 

J’aurais préféré partir avec le sas précédant, ce qui aurait été plus simple pour gérer ma vitesse de course et je me serais moins fatigué à zigzaguer entre les coureurs. J’ai bien couru en remontant tout le prado, puis je suis arrivé sur la montée du col de la Gineste, sur la route qui va vers Cassis. 


Cette route est un peu étroite, située entre la colline et une falaise, avec la masse de coureurs, la route se retrouve vite saturée. J’ai donc couru sur le muret qui sépare la route de la falaise pour pouvoir doubler… 

La montée s’est bien passée pour moi, j’ai bien avancé, je me sentais bien ! J’ai finalement passé le col et ai commencé à courir sur le plateau qui sépare Marseille de Cassis, l’endroit est vraiment beau, en plein soleil mais en matinée la température n’était pas dérangeante. 


Difficultés sur la course...

J’ai passé la borne 10km en un peu moins de 45minutes et tout se passait bien pour moi, si ce n’est que je commençais à avoir mal aux pieds. Ensuite, je suis arrivé à la descente vers Cassis, là mes pieds commençaient à être très douloureux, je sentais que ma paume de pied était brûlée par les frottements. Je devais être à 15 kilomètres et cela m’a un peu fait ralentir. 

J’ai donc progressivement ralenti, c’était frustrant, je voyais Cassis, mais la douleur était telle que je n’arrivais plus à bien poser mon pied. À environ 3 kilomètres de l’arrivée, j’ai même marché sur 200 mètres avant de repartir à bonne allure, j’avais vraiment mal. 

Mais bon, la douleur n’est que passagère et il fallait bien finir, puis je n’étais plus très loin. Et voir tous ces coureurs me redoubler était frustrant et me poussait à m’élancer jusqu’à l’arrivée. 


La fin de la course

J’ai poursuivi, et je suis finalement arrivé, j’ai passé la ligne, puis j’ai marché. J’allais bien, mais mes pieds faisaient horriblement mal. J’ai pu voir mon chrono sur le gros chrono, il était d’environ 1h55, mais c’était le chrono global, ce que j’ai vite compris après un temps de déception. 

Mon temps était en fait de 1h47, ce résultat me décevait aussi un peu, mais c’est mieux. J’aurais pu faire moins de 1h40 sans cette douleur mal gérée, mais après tout, c’était mon premier semi ! Je l’avais fini, j’étais content ! 

Après un long passage au ravitaillement d’arrivée, j’ai récupéré ma médaille, puis je suis allé m’asseoir et regarder mes pieds. L’un était en sang, le derme (deuxième couche de peau) était brûlé. Je me suis fait une bonne escarre qui aura mis un mois à se refermer ! 


L'importance des chaussures !

J’ai compris plus tard, en changeant de chaussures, que mes chaussures ne me convenaient pas réellement et je n’ai plus jamais eu ce genre de problèmes par la suite. Depuis, je fais très attention aux chaussures que j’achète et je préfère aller dans des magasins spécialisés (ce que tu devrais faire !). 

Après, je suis rentré, j’ai mangé, et puis je me suis couché vers 16h pour dormir jusqu’au lendemain matin. Une grosse nuit de sommeil pour bien récupérer, le lendemain j’ai fait quelques étirements, et la semaine suivante je me suis entraîné normalement. 

Cette course a été une très bonne expérience, enrichissante sur le plan sportif et personnel. J’ai depuis fait de l’athlétisme en club et ai appris à me préparer pour une course ! J’avais beaucoup d’expérience en Water-Polo et sports de combat, mais en course moins. 


J’ai apprécié participer à cette compétition et j’aimerais de nouveau pouvoir y prendre part. Je t'encourage à participer à des courses, quel que soit ton niveau et à y prendre du plaisir. 

J’espère que tu as apprécié découvrir mon expérience ! Bon entraînement !


Photo de couverture : capstone events

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