J’ai parcouru de nombreux kilomètres à pied, un sac sur le dos. J’ai toujours aimé la randonnée. Marcher et observer des montagnes m’apaise, me comble. 


Aujourd’hui, j’aime la randonnée, j’aime me balader dans des montagnes inconnues. La randonnée est un vrai plaisir, même si l’accumulation de kilomètres avec un sac assez lourd peut, sur le moment, être dure. J’ai appris à aimer la randonnée quand j’étais enfant grâce à mon grand-père. 

J’aimerais te transmettre cette passion en te racontant comment j’ai fait mes premières randonnées. J’espère que la lecture de ce post te donnera le goût de cette superbe activité !

 

Mes premières randonnées

 Je n’ai pas commencé la randonnée tout seul, c’est mon grand-père qui m’a transmis cette passion. Ensuite, j’ai organisé mes propres randonnées tout seul. 

première randonnée


Les randonnées familiales

 Mes premières randonnées, je les ai faites avec mon grand-père. J’ai été marqué, quand j’avais seulement quelques années, par toutes les balades que nous faisions dans la Sainte Victoire, une célèbre montagne à 30 minutes d’Aix-en-Provence. J’adorais courir dans la montagne et découvrir de nouveaux endroits, c’était un vrai plaisir. 

En grandissant, j’ai fait quelques grandes randonnées avec mon grand-père. En fait, mes grands-parents avaient une maison au pied de la Sainte Victoire et même un petit terrain sur le domaine de la montagne. 

Mon grand-père était très attaché à cette montagne et était un membre important de son association de défense. Ainsi, il passait son temps dans la montagne. Quand j’allais le voir, nous nous rendions systématiquement dans la montagne pour aller visiter différents coins comme l’oppidum. 


L’ascension de la Sainte Victoire

 Ensuite, à 10 ans, j’ai fait ma première ascension de la croix de la Sainte Victoire par la grotte du Garagaï. Cette randonnée nous avait pris la journée car le sentier qui permet d’atteindre la croix par cette voie traverse toute la montagne. 

montagne sainte victoire

J’étais fier d’avoir effectué la montée à cette croix par ce sentier, exploit qui me semble aujourd’hui ridicule ! Le passage le plus difficile était celui de la grotte, dans laquelle nous avons eu quelques difficultés. C’est une grotte très pentue qu’il faut traverser pour atteindre l’autre côté et redescendre vers la croix. Le sol est extrêmement glissant, fait de calcaire lissé par les passages des randonneurs. 

Nous avons glissé à plusieurs reprises avant de réussir à passer. En redescendant, mon grand-père a proposé que nous nous arrêtions à la chapelle de la Sainte-Victoire pour manger du thon à la catalane en boîte assis sur un rocher. Cette proposition m’avait fortement plu ! On m’achète très facilement par la nourriture. 


Les randonnées suivantes

 Par la suite, j’ai randonné de nombreuses fois avec mon grand-père. Nous avons même fait une randonnée de cinq jours avec ma grand-mère et ma petite sœur dans les Cinq terres en Italie. Le paysage était somptueux et c’était une super expérience. 

Je suis aussi parti dans le Mercantour pendant quelques jours avec mon grand-père. Sur chaque marche, il me montrait des plantes et m’apprenait énormément sur la nature. Ces échanges m’ont donné l’amour des paysages et de la nature. Par la suite, j’ai aussi fait des randonnées avec les scouts que j’ai rejoint pendant quelques années. 

Je suis parti dans différents endroits, et notamment pendant 2 semaines dans le Queyras, au cœur des Alpes. Cette expérience m’a beaucoup marqué et j’ai passé un très bon moment. Pourtant, j’avais envie de faire autre chose, je voulais partir seul… 


Mes randonnées en solitaire

 Quand j’ai eu 15 ans, je me suis dit que je voulais partir tout seul en randonnée. J’en ai parlé à mes parents qui n’ont pas compris. Et j’ai ma première randonnée en solitaire ! 


Ma première randonnée solitaire

 Pour ma première randonnée, j’ai fait n’importe quoi et tu vas découvrir pourquoi. À cette époque, j’étais fou de Man vs. Wild, l’émission de survie, dans laquelle Bear Grylls présente des techniques de survie. 

Je me suis donc dit que je pouvais faire la même chose. J’ai préparé mon matériel, je me suis entraîné. Puis, je suis parti randonner près du Gard. Je n’avais aucune nourriture et je voulais tout trouver par moi-même. 

J’ai marché 35 km la première journée, beaucoup trop pour moi. Le lendemain, j’avais une forte douleur aux hanches. Puis, j’avais le ventre vide, impossible de trouver quoi que ce soit. J’ai simplement mangé quelques fleurs comestibles… 

Pas de quoi être en forme ! En fait, je pensais que la nature du Gard était aussi riche que celle que l’on voit dans les émissions de survie. Déjà qu’il est compliqué de se nourrir dans des endroits sauvages, là c’était impossible. 

Alors, après cette journée, et une nuit pas terrible, je me suis résigné à rentrer. Au moins, mes parents étaient rassurés ! Cet échec m’a servi à mieux préparer mes randonnées suivantes. 


Ma première semaine de randonnée en solo

 Pour la randonnée suivante, je me suis organisé, bien préparé. J’avais acheté de quoi manger pour plusieurs jours, j’avais de l’argent. Cette randonnée, c’était le GR50 à la Toussaint. Je suis parti de Barcelonnette, bien équipé. 

randonnée gr50

J’ai passé ma première nuit dans la neige, sous une bâche et sur une couverture de survie épaisse. J’ai très bien dormi, j’avais un duvet -20°C. Ensuite, j’ai poursuivi dans les montagnes, c’était magnifique. J’adorais voir les paysages en marchant, malheureusement, cela n’a pas duré. 

J’ai rapidement rencontré un orage pendant 2 jours, et je n’ai plus vu le soleil. J’ai fini trempé mais j’avais mon objectif en tête et j’ai continué. J’ai marché jusqu’aux abords de Nice pour me retrouver dans la banlieue. Les sentiers de randonnée ont laissé place à des routes, et il me restait une vingtaine de kilomètres jusqu’à la gare. 

J’ai décidé de prendre un bus, car ce n’était plus vraiment de la randonnée. Le bilan de ce trek était plutôt positif, une semaine en solitaire à me débrouiller. J’ai vu que je savais faire et que cela se passait plutôt bien. Je me suis alors mis en tête un nouvel objectif, encore plus difficile ! 


Ma grande randonnée

A 17 ans, l’été avant d’entrer en terminale, je suis parti pour une randonnée assez longue. Je suis parti traverser les Pyrénées sur le GR10 d’Hendaye à Banyuls-sur-Mer. Cette marche devait me prendre 50 jours, c’est ce que j’avais calculé. 

randonnée gr10


Pour y arriver, je devais marcher environ 25km par jour, avec un dénivelé positif moyen cumulé proche de 1000 mètres. C’était donc un gros objectif. Je suis parti d’Hendaye, j’ai passé une première semaine exécrable, avec de la pluie en permanence et un sac beaucoup trop lourd. 

Mon sac pesait 35 kilos, moi environ 70. J’avais de quoi manger pendant presque 3 semaines, je voulais être en autonomie presque complète et j’avais donc emporté énormément de nourriture. Je m’étais bien équipé et avais emporté une tente pour cette randonnée. J’avais de quoi bien dormir et me faire à manger. 

J’avais surtout des sachets repas lyophilisés, je prenais l’eau des rivières et me réchauffais cela pour manger. J’ai souffert toute la première semaine, le sac me lacérait les épaules. Niveau pieds, c’était bien, mes chaussures étaient confortables. Pour cette randonnée, je n’avais que 3 tee-shirts, et j’en ai perdu un pendant qu’il séchait sur mon sac… 

Par la suite, j’ai rencontré différentes personnes et j’ai partagé plusieurs journées en marchant avec des inconnus. C’était une expérience géniale ! À un moment, j’ai même rencontré des traileurs et ai réussi à les suivre pendant 3 jours, j’étais fier de moi. Je les rattrapais chaque jour quand ils s’arrêtaient. 

Cette randonnée a pris fin quand j’ai bu l’eau d’une rivière en Ariège, et que je suis tombé malade. J’étais en basse vallée et je n’ai pas utilisé de pastilles de désinfection alors que cette rivière en aurait nécessité ! J’étais vraiment mal et j’ai décidé de rentrer. J’ai passé 3 jours à vomir… 

J’avais effectué plus de la moitié du trajet en près de 30 jours. Et je ne me suis pas arrêté là, 2 ans plus tard, je suis retourné terminer cette randonnée ! 


La randonnée, c’est pour moi un vrai plaisir. J’adore me balader dans la montagne, regarder les paysages en ne pensant à rien. Aujourd’hui je continue de randonner de temps à autre et je suis toujours passionné par les paysages. 

C’est une activité plaisante et exigeante. Quand on s’arrête, on contemple le paysage et c’est là qu’on est juste heureux de voir ce qui nous entoure. 

J’ai hâte de partir pour de prochaines randonnées et j’espère t’avoir donné l’envie de faire quelques randonnées !

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